Le WSJ vient de publier un rapport dans lequel il est affirmé que le FBI serait en mesure d’activer des micros depuis n’importe quel terminal Android, mais aussi ceux présents dans des PC portables à distance dans le but d’espionner ou d’enregistrer des conversations.

FBI  L’information proviendrait d’un ancien membre du bureau qui a souhaité conserver l’anonymat. Actuellement, ni le FBI ni Google ne se sont exprimés à ce sujet, mais l’utilisation des micros des téléphones portables comme des mouchards n’est pas une idée nouvelle.

Les écoutes téléphoniques de l’ère numérique ont véritablement explosé entre 2002 et 2004 pour surveiller ou confondre les criminels.

Ce qui est nouveau, c’est la création d’une unité au sein du FBI spécialisé dans le piratage d’ordinateurs qui utilisent à la fois des logiciels de surveillance grand public et des solutions spécialement développées par des sociétés privées.

Selon l’une des sources du journal, la "ROU" (Remote Operation Unit) utilise une clef USB pour installer un mouchard dans un pc portable ou en diffusant directement des trojans sur Internet à l’aide d’un lien malicieux. Toujours selon la source, le FBI ne collecterait que des informations capitales à l’enquête en cours.

Généralement, il est nécessaire d’obtenir l’aval des hautes instances pour mener à bien ces écoutes, principalement lorsque ce sont des communications privées qui sont ciblées. Néanmoins, pour les écoutes n’ayant pas reçu l’aval du gouvernement, les autorités ont une parade : la classification Secret d’état qui empêche automatiquement toute poursuite judiciaire ou vice de procédure judiciaire.

En France et dans le reste du monde, il est globalement admis qu’il n’est pas si complexe que cela pour les agences gouvernementales de réaliser des écoutes téléphoniques. Le numérique ayant simplement rendu l’écoute invisible à la victime alors qu’elle pouvait plus facilement suspecter une écoute sur un réseau cuivré en notant des parasites ou une perte du signal.