Galileo Après la débâcle du partenariat public / privé et l'orientation vers un mode de financement intégralement public pour le projet Galileo, la Commission européenne a présenté une proposition faisant appel aux fonds collectifs inexploités, notamment du côté de l'industrie agricole.

Cette solution a l'avantage de ne pas demander de contribution supplémentaire aux Etats membres pour trouver les 2,4 milliards d'euros manquants et assurer une exploitation commerciale d'ici 2012 / 2013. Cependant, plusieurs états se sont montrés hostiles à ce montage financier.


Une question de contrôle du projet
L'Angleterre, les Pays-Bas et l'Allemagne ont en effet exprimé leur désaccord avec ce modèle, pour différentes raisons. Le Royaume-Uni souhaite que le secteur privé soit plus impliqué dans le processus de création du système européen de navigation par satellites, dans lequel plusieurs sociétés britanniques ont un rôle à jouer.

Pour l'Allemagne, seuls les membres de l' ESA ( Agence Spatiale Européenne ) doivent participer, à hauteur de leur engagement dans le projet et en tirer proportionnellement les bénéfices lors de l'exploitation. Ce deuxième schéma a été envisagé par la Commission européenne mais n'est pour l'heure pas considéré comme prioritaire.

Les discussions sur le modèle à suivre ne sont donc pas closes et il faudra attendre le mois de décembre pour connaître la décision finale. En attendant, seuls quatre satellites sur les trente de la constellation sont inscrits au budget. Pour les autres, l'incertitude reste de mise.