Le projet Folding@Home vise à combiner la puissance de traitement des ordinateurs individuels de chacun pour traiter des simulations de réactions chimiques de protéines et tenter de trouver des remèdes contre différentes maladies, dont récemment celle liée au coronavirus.

Cette dernière intégration a conduit à une poussée de la puissance de calcul à mesure qu'un plus grand nombre de personnes a rejoint le projet et Folding@Home peut désormais s'appuyer sur une puissance de traitement de plus de 2,4 exaflops.

Cela représente plus de capacité de calcul que l'ensemble des 500 meilleurs supercalculateurs dans le monde, et plus de 15 fois les performances de Summit, le plus puissant système informatique au monde, déjà mis en oeuvre dans la lutte contre le Covid-19.

Summit offre une puissance de traitement de 150 petaflops environ en continu, avec la capacité de grimper ponctuellement à 200 petaflops. Le deuxième supercalculateur le plus performant, Sierra, atteint pour sa part 125 petaflops.

La réserve de capacité de traitement du projet est telle que ses créateurs peinent à l'utiliser à pleine puissance et fournir des tâches de calcul à tous les ordinateurs du réseau, ce qui signifie qu'il reste encore de la marge en matière de puissance de calcul, même sans ajouter de nouvelles machines.

Les ordinateurs du projet Folding@Home deviennent ainsi complémentaires des travaux réalisés sur les supercalculateurs en résolvant des problèmes et modélisations fragmentés en de nombreuses unités de calcul pouvant être résolues petit à petit par les CPU et GPU mis à disposition.

Chacun peut ainsi participer à cet effort collectif en fournissant une partie plus ou moins importante de la puissance de calcul de son ordinateur (différents niveaux sont proposés, de même qu'un travail seulement quand l'ordinateur n'a rien d'autre à faire) au service de la recherche.

Source : Tom's Hardware