Le gouvernement vient de lancer un nouvel outil à destination des victimes de fraude à la carte bancaire. Baptisé PERCEVAL, le dispositif est directement accessible en ligne depuis le site Service-public.fr. L'objectif est de répondre à une demande croissante de la part des utilisateurs, de plus en plus nombreux à faire face à ce type de fraude.

Carte bancaire

En 2016, on estime à 399,1 millions d'euros le montant dérobé grâce à la fraude à la carte bancaire. Et s'il existe bien des solutions sécurisées comme les cartes prépayées ou les cartes à usage unique, les criminels rivalisent d'idées et de méthodes pour continuer leurs méfaits.

Le dispositif PERCEVAL permet ainsi aux victimes de déposer une plainte en ligne et d'obtenir ainsi immédiatement un récépissé qui permet de prétendre à un remboursement auprès des banques. Le système a été mis en place par la gendarmerie nationale et la Direction de l'Information Légale Administrative (DILA). L'objectif est multiple : désengorger les gendarmeries, accélérer les procédures et mieux informer les victimes.

Perceval

Reste que le service ne s'adresse pour autant pas à tous les cas : il faut toujours être en possession de sa carte bancaire, ne pas être à l'origine des dépenses jugées frauduleuses (^^) et avoir fait opposition auprès de sa banque.

En cas de vol, le dispositif n'est en effet pas compétent et renvoie les utilisateurs vers la gendarmerie ou le commissariat de police le plus proche.

Selon la banque et le type de carte bancaire et contrat associé, une franchise pourra être imposée pour les opérations réalisées avant l'opposition. Vous pourrez également consulter par exemple un comparatif de cartes bancaires permettant par ailleurs de mieux visualiser les différentes assurances et frais liés à ce type de fraude, par exemple pour choisir une carte bancaire n'induisant pas de tels frais. Rappelons que, dans ce domaine, les banques en ligne sont généralement à la pointe en proposant des cartes bancaires souvent gratuites avec des niveaux de prestations élevés alors qu'elles sont souvent payantes dans les banques "traditionnelles".