Démontage des antennes Huawei : Free rejoint SFR et Bouygues Telecom pour obtenir une indemnisation

L'opérateur Iliad / Free saisit à son tour le Conseil constitutionnel pour réclamer une indemnisation en échange du démontage des antennes Huawei.
Les opérateurs SFR et Bouygues Telecom ont lancé les procédures pour tenter d'obtenir un dédommagement en échange du démontage d'ici 2028 des antennes 2G à 4G Huawei utilisées jusqu'à présent et pour ne pas faire appel à l'équipementier chinois pour leur réseau 5G.
Ces acteurs ont régulièrement fait appel à Huawei pour certaines parties de leurs réseaux mais avec les suspicions d'espionnage et les défiances vis à vis de la 5G attisées par les Etats-Unis, faire appel au groupe chinois est désormais déconseillé, même si le gouvernement français a tenté de noyer le poisson avec un système d'autorisations supervisé par l'Anssi (Agence nationale de sécurité des systèmes d'information).
Ce mécanisme introduit avec la loi Huawei a d'ailleurs conduit à refuser l'utilisation d'équipements du groupe chinois pour le réseau 5G de Free. L'opérateur vient de saisir à son tour le Conseil constitutionnel pour demander en contrepartie une indemnisation du gouvernement.
Free voudrait des équipements Huawei pour sa 5G
Les opérateurs partent du principe qu'ils doivent complètement changer de fournisseurs, même pour les technologies réseau antérieures, ce qui engendre un surcoût conséquent et des retards, ainsi qu'une position concurrentiellement désavantageuse par rapport à Orange, qui n'utilise pas d'équipements Huawei.
Le journal L'Express indique ainsi que chaque opérateur concerné va devoir démonter chacun des milliers d'antennes mais aussi passer de longs mois à recalibrer les sites.
Et pourtant, Cédric O, secrétaire d'Etat au numérique, a indiqué en septembre dernier qu'aucune compensation financière n'était prévue pour ces opérations. Le cas de Free reste toutefois spécifique dans la mesure où l'opérateur n'a pas à démonter d'antennes mais aurait voulu exploiter les équipements de Huawei pour son réseau 5G, ce qui lui a donc été refusé, l'obligeant à se tourner vers Nokia.
C'est en février que le Conseil constitutionnel décidera s'il y a lieu ou non d'indemniser les opérateurs.
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Vos commentaires
"Quand on veut noyer son chien, on dit qu'il a la rage."
C'est plus pratique de demander des portes d'entrée a un constructeur américain, européen qu'a un chinois ou russe.
Obligé de supprimer le compte nommé admin des nas, swich etc, sinon des tas de tentative d'essai de mot de passe. Avec u administrateur avec un nom différent les tentatives d'intrusion sont bien plus calmes.
est ce que la france utilise cette excuse pour arreter de donner de l argent au chinois ? et favoriser un equipementier UE ?
je parie que ce surcout sera repercuter sur l utilisateur final
Premium
l'Occident a une des grosses mauvaises habitudes : Accuser sans preuve.
J'aurai plutôt dit celle de baisser systématiquement sont froc devant les USA.
Clair qu'il serait bon de prendre un peu d'autonomie, mais ça semble bien trop tard...