Malgré la réalisation de deux mesures quasi-consécutives concernant la couverture effective du réseau de Free Mobile, qui doit pour mémoire atteindre au moins 27 %, conformément aux obligations liées à l’attribution de la licence 3G, l’Arcep est sous le feu des critiques. Les détraqueurs les plus diplomates parlent en effet d'une trop grande souplesse, tandis que les plus virulents vont jusqu'à parler de laxisme et d'incompétence.

Après avoir répondu aux opérateurs en leur rappelant qu’ils ont été jugés de la même manière et qu’ils remettaient eux-mêmes en cause leurs propres licences, l’Arcep répond aujourd’hui à l'Agence nationale des fréquences qui est venue elle aussi mettre son petit grain de sel. Le régulateur des télécoms rappelle qu’il y a une définition précise de la couverture qui a été établie, et qu’il a utilisé celle-ci pour mesurer le réseau du nouvel opérateur mobile. Une nouvelle définition peut bien sûr être envisagée, mais semble difficilement applicable après coup, surtout si elle ne l’est pas à tous.

L’Arcep souligne d’ailleurs que les mesures de l’ANFR sont peut-être différentes des siennes, mais qu'elles arrivent à la même conclusion, à savoir que le réseau Free Mobile est bel et bien actif et qu’il respecte la couverture exigée, avec 92 % des antennes opérationnelles. D’autre part, qu’une bonne partie des communications passent le réseau d’Orange n’est pas le problème des autres opérateurs, selon le régulateur. Il s’agit d’un contrat de droit privé passé entre Free Mobile et Orange. Il n’y a de ce fait pas lieu d’interférer.

Bref, pour l’Arcep, il n'y a plus lieu de débattre sur le sujet.

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Source : Reuters