Malgré les récentes conclusions de l’ARCEP ( Autorité de Régulation des Communications Électroniques et des Postes ) qui indiquent que le réseau Free Mobile atteint bien la couverture minimale de 27 % du territoire - l'opérateur atteindrait même les 28 % -, le groupe syndical CFE-CGC & UNSA Télécoms n’est pas du tout convaincu.

D’après un communiqué publié sur son propre site Internet - document PDF -, les mesures réalisées par le régulateur des télécoms n’ont aucune valeur puisque, d’après la méthodologie utilisée, elles sont effectuées avec un seul terminal à la fois et non à l'aide de plusieurs terminaux comme cela devrait être le cas.

Si le réseau de Free Mobile existe bien physiquement et s’il est effectivement activé, rien ne permettrait ainsi d’affirmer que celui-ci fonctionne correctement en conditions réelles et que les obligations en tant que nouvel opérateur mobile 3G sont bel et bien respectées. Selon lui, heureusement que le réseau Orange est là pour assurer les arrières, comme le prouverait d'ailleurs la surcharge rapportée à la mi-février par Orange.

Et pas question d’accepter l’argument selon lequel il faut être indulgent et laisser au nouvel arrivant le temps de se mettre en place. Est en effet rappelé que les trois opérateurs Bouygues Télécom, Orange et SFR ont eux aussi pris du retard concernant la mise en place de leur couverture, mais qu'ils n’avaient aucun réseau sur lequel s’appuyer et qu'ils étaient immédiatement sanctionnés.

On attend maintenant la réponse de l’Arcep qui, mine de rien, voit ses conclusions sur le même sujet remises en cause pour la seconde fois. Le syndicat va d’ailleurs, cette fois-ci, jusqu’à poser la question de sa réelle compétence. Le tout avec une accusation de laxisme sous couvert de favoriser la concurrence dans un secteur.

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