En septembre 2012, le président de l'UFC-Que Choisir a adressé un courrier à l'Arcep portant essentiellement sur des problèmes de ralentissements pour l'accès à YouTube dont des abonnés au fournisseur d'accès à Internet Free se sont plaints, particulièrement en soirée.

L'autorité des télécoms a alors ouvert en novembre une enquête administrative sur les conditions techniques et financières de l'acheminement du trafic. Iliad (maison mère de Free) et Google (propriétaire de YouTube) sont visés par cette enquête, ainsi que trois opérateurs de transit.

YouTube-logo Ces derniers sont " les opérateurs qui assurent l'acheminement du trafic correspondant à destination des utilisateurs abonnés à Free ". La question posée touche donc à l'interconnexion des réseaux et des désaccords entre Iliad et Google.

L'enquête suit son cours mais l'association de consommateurs s'impatiente. " L'Autorité devait décider des suites à donner début 2013. Le printemps est déjà bien entamé, et je ne vois toujours rien venir ! ", écrit Alain Bazot.

Le président de l'UFC-Que Choisir indique qu'il a donc à nouveau saisi l'Arcep afin de connaître l'état d'avancement des travaux.

Dans une interview accordée à 01net Magazine, le patron de Free a assuré qu'il n'y avait pas de bridage de Free. Seulement, YouTube génère un excès de trafic et ne veut pas payer pour le surplus de bande passante et l'utilisation des réseaux de Free, qui ne veut alors pas augmenter les capacités de son tuyau.

À en croire Xavier Niel, en l'état actuel des choses, l'augmentation des capacités de Free vers YouTube serait répercuté sur la facture mensuelle de l'abonné. Il a ainsi évoqué une hausse de 5 à 15 euros. Cette estimation est toutefois fortement sujette à caution et serait largement surévaluée.