À la fin du mois de janvier dernier, on apprenait que Mark Zuckerberg avait dans l'idée de rapprocher quelques services appartenant à Facebook. Il était notamment question des messageries Messenger, WhatsApp et d'Instragram.

whatsapp-instagram-messenger

L'idée derrière le rapprochement est de permettre aux administrateurs de pages Facebook de répondre plus facilement aux messages privés et de gérer des communautés plus importantes avec plus d'aisance. Mais surtout, ce rapprochement permettrait de croiser bien plus de données personnelles et de proposer ainsi un ciblage bien plus précis aux annonceurs. Il est question de 2,6 milliards d'utilisateurs.

Mais pour l'Allemagne, il n'est pas question de permettre à Facebook de recroiser les données personnelles. Le pays s'est plusieurs fois dressé contre les géants américains et notamment Facebook et sa tendance à collecter un peu trop de données sans prévenir les utilisateurs.

Le Bundeskartellamt (autorité de la concurrence en Allemagne) a ainsi déjà interdit à Facebook de rattacher les données collectées sur les messageries en question au profil des utilisateurs de Facebook. En clair il n'est pas question de partager les données personnelles glanées sur les messageries du groupe et celles récupérées directement sur le réseau social.

Pour pouvoir s'installer en Europe avec son nouveau service, Facebook pourrait ainsi avoir à proposer une option de collecte de données ou de partage en opt-in. Car d'autres pays d'Europe devraient emboiter le pas de l'Allemagne sur le sujet.