Avec 18 satellites déjà placés en orbite, la constellation Galileo n'est pas encore complète mais elle peut désormais commencer à proposer une première série de services de positionnement. Le coup d'envoi officiel du système européen de géopositionnement concurrent du GPS américain est enfin donné ce 15 décembre 2016, avec plusieurs années de retard.

Galileo Si les placements en orbite se poursuivront en 2017 et 2018, les premiers services peuvent dès à présent être fournis, à commencer par des services de positionnement gratuits destinés au grand public.

Un certain nombre de smartphones embarquent déjà un module GPS / Galileo et peuvent donc dès à présent profiter de la précision supérieure du système Galileo tandis que les véhicules neufs vendus en Europe devront obligatoirement être équipés d'un module Galileo qui permettra d'assurer des services de navigation mais aussi d'urgence avec eCall.

Galileo propose également un service SAR (Search and Rescue) spécifique pour les services de recherche et de sauvetage, avec des temps de détection des appels de détresse raccourcis à une dizaine de minutes.

Le système de positionnement européen aura plus largement un rôle à jouer pour les services de protection civile, aide humanitaire, forces de police et douanes via un service chiffré. Enfin, certaines infrastructures critiques (secteur bancaire, télécommunications, énergie...) pourront profiter de la très haute précision des horloges atomiques de Galileo pour réaliser leurs opérations.

La pleine capacité du GNSS européen est prévue pour 2020 et ce dernier reste interopérable avec le GPS, tout en offrant une meilleure précision.