Les 3,4 milliards d'euros couvrent les infrastructures et les 18 premiers satellites d'une constellation qui doit en compter 30 pour assurer le fonctionnement des différents services prévus. Pour les obtenir, il faudra ajouter 1,9 milliard d'euros sur la période 2014-2020, a-t-il indiqué, tandis qu'il confirme également des frais annuels de fonctionnement de l'ordre de 800 millions d'euros.
Où trouver les fonds ?
Sachant les difficultés rencontrées pour faire voter le premier budget de Galileo, obtenir une rallonge s'annonce compliqué. Mais Tajani met en avant deux arguments pour expliquer son soutien au projet : le secteur spatial est en pleine expansion et peut donner à l' Europe une place de premier plan dans le domaine, et les retombées financières sont estimées de 60 à 90 milliards d'euros sur la période 2010-2027.
Cette vague d'enthousiasme arrive alors que le CEO du fournisseur de la première tranche de satellites vient d'être écarté après la publication de propos très acides concernant le projet et qui lui sont attribués ( mais démentis par l'intéressé ), selon un câble diplomatique issu des fuites de Wikileaks.
Antonio Tajani a indiqué l'avoir rencontré avant cette affaire et avoir constaté son implication dans l'avancée du projet. Après la publication du câble, il a réaffirmé par courrier son engagement. " Wikileaks n'est pas L'Evangile ", a conclu Tajani.
Publié le
par Christian D.


Journaliste GNT spécialisé en mobilité / Ante-Geek des profondeurs du Web et d'ailleurs
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