La société française Gemalto, spécialiste des cartes SIM, cartes à puce et solutions de sécurité, a connu une solide année de croissance en 2010. Elle affiche un chiffre d'affaires record de 1,9 milliard d'euros, en progression de 19% sur un an, avec un résultat net de 216 millions d'euros ( 161 millions d'euros en 2009 ), tandis que le résultat d'exploitation atteint 216 millions d'euros ( +19% par rapport à 2009 ).

Son activité Téléphonie mobile représente le gros de son chiffre d'affaires, soit près de 1 milliard d'euros, en croissance de 10%, notamment grâce à une activité Logiciels et Services soutenue par l'essor des " nouveaux objets connectés ", qui a compensé un léger recul de l'activité carte SIM.

Le segment Machine to Machine ( M2M ), renforcé en août 2010 avec le rachat du spécialiste Cinterion, s'annonce comme un secteur prometteur sur lequel Gemalto ne pouvait de toute façon pas faire l'impasse, au regard de sa spécialisation et de la croissance de ce marché.

Sur les Transations sécurisées, Gemalto annonce une progression de 12% de son chiffre d'affaires grâce à plusieurs évolutions sur le marché des cartes à puce, et ce malgré des effets de cycle ( notamment de renouvellement des cartes au Royaume-Uni ) défavorables.


Perspectives favorables en 2011

Pour le volet Sécurité, le chiffre d'affaires s'améliore de 35%, avec la poussée de l'activité Identité et Gestion des Accès ( +50% ) et des progrès dans l'activité Programme gouvernementaux ( +16% ). Gemalto mise aussi sur une politique de gestion de ses brevets et licences qui l'a conduite à assigner plusieurs sociétés pour violations de brevets aux Etats-Unis.

Seule l'activité Terminaux de paiement connaît une contraction, d'environ 20% mais elle n'apparaîtra plus dans les comptes de la société à l'avenir, ayant été cédée depuis le 31 décembre 2010. Cette bonne année 2010 incite Gemalto à se montrer confiante pour 2011.

La société compte sur l'émergence de la technologie NFC ( Near Field Communications ) et LTE ( Long Term Evolution ) pour assurer le rôle de moteurs de croissance. Elle maintient également son objectif d'atteindre 300 millions d'euros de résultat opérationnel en 2013.