
Navteq apportera à Nokia ce qui lui manquait : une expertise et une plate-forme associée à une base de données cartographique conséquente. L'acquisition de ce savoir-faire aura un prix : 5,7 milliards d'euros, déjà approuvé par les deux conseils d'administration, mais elle donnera au géant finlandais un avantage décisif pour la prochaine évolution des terminaux mobiles, qui passera pas l'intégration d'un récepteur GPS.
Nokia en a d'ailleurs profité pour indiquer qu'une gamme complète de téléphones portables compatibles GPS sera bientôt présentée pour soutenir son portail de services Ovi, dont l'un des constituants est représenté par la navigation GPS.
Services géolocalisés, la prochaine poule aux oeufs d'or

Le Nokia N95 a été une sorte de test pour étudier l'attrait de la fonction GPS auprès des consommateurs et celui-ci est manifeste : Nokia Maps, l'application de navigation mobile, fait partie du top 5 des services les plus utilisés sur le Nokia N95, avec en moyenne plus de trois consultations hebdomadaires.
C'est pour réunir tous les éléments sous une même direction que Nokia a décidé d'acquérir Navteq, tout en lui conservant sa liberté d'action et le choix libre de ses clients. Il y aura des développements communs entre les deux sociétés et la direction de Navteq devra rendre des comptes au président de Nokia, Olli-Pekka Kallasvuo. La finalisation du rachat devrait intervenir au cours du premier trimestre 2008.