Grooveshark permet aux utilisateurs de mettre en ligne des titres, et de réagir en fonction des demandes des ayants droit afin de retirer les fichiers litigieux. Pour le moment, Grooveshark s'est toujours bien tiré de ses déboires judiciaires.
Mais si les dires d'Universal Music sont prouvés, cela pourrait peser lourd sur son avenir car on ne parle plus ici d'utilisateurs lambda. Le PDG de Grooveshark, Samuel Tarantino, est par exemple accusé d'avoir diffusé au moins 1 791 fichiers piratés. Si Universal Music est aussi précis, c'est grâce à des documents obtenus via une procédure antérieure.
La major a l'intention d'obtenir réparation à hauteur de 150 000 dollars par infraction commise. La note finale pourrait donc être très salée pour Grooveshark qui n'y survivrait pas.
Rappelons que Grooveshark a signé un accord avec EMI. Pour un montant de 1,2 milliard de livres sterling ( 1,4 milliard d'euros ), la division de musique enregistrée de la major britannique va être rachetée par Vivendi et sa filiale Universal Music. Un climat décidément très tendu pour Grooveshark.
Publié le
par Jérôme G.

Source :
CNET

Journaliste GNT spécialisé en nouvelles technologies
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