La Juge Lucy Koh, qui a la charge de gérer le différend qui s'exprime dans les tribunaux entre Apple et Samsung vient de porter deux nouveaux coups au fabricant Coréen.

correction iOS  Mardi, la juge a établi que Samsung abusait effectivement d'un brevet détenu par Apple, et a invalidé dans la foulée une poursuite que le Coréen se préparait à lancer.

Il a ainsi été jugé que le clavier que l'on peut actuellement trouver dans les Galaxy Nexus, Galaxy Note et plusieurs autres anciens dispositifs utilise de façon illégale un brevet détenu par la firme de Cupertino, à savoir le module de correction automatique que l'on retrouve plus généralement dans le système Android qui affiche à la fois ce que l'utilisateur tape et ce que le système anticipe.

Samsung argumentait jusqu'ici que le brevet d'Apple ne pouvait se référer qu'à un clavier physique, et pas la version virtuelle proposée dans iOS et Android. Pour la Juge Koh, la situation est claire. Tellement qu'elle a accordé à Apple un jugement sommaire, ce qui implique que c'est désormais à Samsung de prouver que le brevet d'Apple n'est pas valide pour remporter cette bataille. Si Apple sort victorieuse, le problème pourrait toutefois ne pas concerner que Samsung, mais Google devra également travailler à s'assurer que son système ne se présente pas comme une porte ouverte à de nouvelles poursuites.

Dans le même temps, un brevet déposé par Samsung concernant la synchronisation des médias entre les dispositifs a également été invalidé. La Juge se positionnant du côté d'Apple, estimant qu'il dépendait beaucoup trop d'un brevet précédent et qu'il se présentait davantage comme une simple mise à jour que d'une réelle création.

Mais Apple a également concédé un peu de terrain à son adversaire puisque la juge a refusé de prendre en compte une poursuite à l'encontre de Samsung pour l'utilisation d'une technologie permettant de reconnaitre les numéros de téléphone ou les adresses email dans les messages textes. En outre, un brevet couvrant la synchronisation d'information et la recherche universelle, revendiquée par les deux marques s'est également soldé par un statuquo.

Les deux géants ont toujours jusqu'au 19 février pour tenter une procédure de réconciliation et éviter de se retrouver dans les tribunaux dès le mois de mars.

Source : The Verge