Depuis le début du mois de septembre, des photos volées et privées de célébrités nues fuitent sur le Net. The Fappening connaît déjà sa quatrième vague avec de nouveaux clichés mis en ligne, sans que la nudité ne soit forcément au rendez-vous.

Jennifer-Lawrence-Google-Glass Ces derniers clichés sont apparus peu de temps après la menace de poursuite en justice visant Google. Représentant une douzaine de célébrités comptant parmi les victimes du Celebgate, l'avocat Marty Singer reproche à Google de ne pas avoir retiré suffisamment rapidement des clichés litigieux après signalement.

Pour au moins une partie des photos et autres contenus, ils ont été volés suite au piratage de comptes iCloud de célébrités. Apple a cependant nié une quelconque brèche iCloud. Jennifer Lawrence est l'une des principales victimes de The Fappening et la première à avoir reconnu l'authenticité des photos dérobées.

Dans le magazine américain Vanity Fair, l'actrice oscarisée fait part des ses premiers commentaires au sujet de ce piratage et de la publication qui a suivi. Pour elle, ce hack " n'est pas un scandale " mais " un crime sexuel ". Appelant à un changement de la législation, elle demande que la responsabilité des sites qui ont publié les photos soit reconnue.

Quant aux internautes qui ont regardé de telles photos, Jennifer Lawrence considère qu'ils se rendent complices d'un délit sexuel. " Ils devraient être couverts de honte. "

" Le fait que je sois un personnage public, le fait que je sois une actrice, ne veut pas dire que j'ai demandé ça. […] C'est mon corps et cela devrait être mon choix, et le fait que ce ne soit pas mon choix est absolument dégoûtant. "

Au sujet des photos elles-mêmes, l'actrice explique qu'elle n'a pas s'excuser comme elle avait un temps envisagé de le faire. " J'étais dans une relation amoureuse pendant quatre ans. C'était une relation à distance, et soit ton petit ami regarde du porno, soit il te regarde. "

Dans cette affaire du Celebgate, le FBI poursuit actuellement ses investigations.