C'est l'un des enseignements retenus par l'Hadopi (Haute autorité pour la diffusion des œuvres et la protection des droits sur Internet) dans le cadre de la publication d'une étude conjointe avec le CSA (Conseil supérieur de l'audiovisuel). Elle porte sur la multiplication des services de vidéo à la demande par abonnement.

Selon l'Hadopi et sur la base de modélisations, il y a un lien qualifié de limité entre la multiplication des offres et le taux de pratiques illicites, que ce soit en matière de films, séries ou même de sport.

Pour le cinéma ou les séries, le taux de consommateurs avec des pratiques illicites oscillerait entre un maximum de 34 % pour cinq offres sur le marché et 29 % pour sept offres. Du moins, avec des variations qui ne sont pas jugées significatives.

Concernant le taux de piratage de contenus sportifs, il varierait de 21 % à 23 % pour une disponibilité de deux à quatre offres sur le marché. Le rapport écrit toutefois que " les usages illicites demeurent considérables, malgré une tendance globale à la baisse entamée depuis quelques années. "

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En 2020, 78 services de vidéo à la demande par abonnement étaient disponibles en France. Plus de 22 millions de Français avaient accès à au moins une offre SVOD au sein du foyer. La dépense moyenne des abonnés à un service de SVOD est d'un peu plus de 15 € par mois.

" Le nombre moyen d'abonnements souscrits par abonné est stable, quel que soit le nombre d'offres disponibles sur le marché, à 1,7 abonnement en moyenne ", soulignent l'Hadopi et le CSA.