Mercredi dernier, l'UMP a organisé à l'Assemblée nationale un atelier participatif qui en appellera d'autres autour de son rapport Éthique du Numérique rendu public le 1er juin. Ce rapport est directement accessible sur un site dédié.

Président du groupe UMP à l'Assemblé, Jean-François Copé a introduit le débat, et dans cette introduction a fait une allusion rapide au vote de la loi Hadopi pour lutter contre le téléchargement illégal. Avec beaucoup de conviction apparente, l'homme avait mobilisé les troupes UMP à l'Hémicycle afin que le texte de loi soit voté après un premier rejet retentissant des députés faute de... mobilisation justement.

Aujourd'hui, Jean-François Copé fait un " petit mea culpa " sur cette question : " j'étais de ceux qui ont beaucoup milité pour que cette loi voit le jour, j'en connaissais, j'en percevais les faiblesses. […] J'ai un peu évolué sur cette question et en même temps... on avait à protéger les droits d'auteurs. […] Je suis profondément attaché au droit d'auteur et quelque part il y a aussi, derrière Hadopi, cette réflexion. "

Également présent lors du débat, ce n'est que plus tard que le député Franck Riester a saisi l'occasion de faire une nouvelle fois valoir sa position pro-Hadopi, alors qu'il a été le rapporteur du texte. Sans que la Hadopi soit entrée en fonctionnement, il estime que le débat posé a déjà eu des conséquences positives sur le développement de l'offre légale et sur le comportement des internautes. Pas d'illusions toutefois, Franck Riester a bien conscience que la loi pourra toujours être contournée.