Signe d'un engagement fort de HP sur cette initiative qui doit lui permettre de concentrer ses forces sur le software, le montant proposé pour l'acquisition de l'éditeur, de plus de 10 milliards de dollars, a largement fait débat car jugé élevé.
L'éditeur Oracle, dont les activités recoupent plus que jamais celles de HP ( ou l'inverse ), s'en est même moqué, affirmant qu'il avait refusé une proposition de rachat d' Autonomy pour moins que ça quelques mois auparavant, jugeant le montant déjà surestimé.
Renforcement côté software mais le hardware n'est pas abandonné
Les actionnaires d' Autonomy ont eux-mêmes tenté de faire monter encore les prix en n'apportant pas un soutien immédiat à l'offre de HP, obligeant ce dernier à la prolonger de quelques semaines, avec le risque de voir une contre-proposition apparaître.
Mais personne n'est venu contester le contrôle de l'éditeur à HP et ce dernier obtient finalement l'appui de 87,3% des actionnaires pour une acquisition à 25,50 livres par action, soit 6,7 milliards de livres. Autonomy devient donc une branche de HP dirigée par Mike Lynch, son CEO et fondateur.
Le Financial Times rapporte que si l'acquisition est importante, la CEO Meg Whitman et le président du conseil Ray Lane en ont minimisé le caractère absolument nécessaire dans la transformation du groupe, ne voulant pas laisser entendre que HP abandonnait toutes prétentions dans le hardware et ne confirmant pas le projet de scission de la branche PC, comme l'avait envisagé Leo Apotheker.
Publié le
par Christian D.


Journaliste GNT spécialisé en mobilité / Ante-Geek des profondeurs du Web et d'ailleurs
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