Alors que Samsung enchaîne les démentis concernant le rachat des plates-formes mobiles en souffrance du marché, telles WebOS de HP ou MeeGo d' Intel, les regards se portent vers d'autres acquéreurs potentiels, au rang desquels on trouve le fabricant taiwanais HTC.

Bien que ce dernier ait montré une franche fidélité aux plates-formes Windows Mobile / Windows Phone et Android, qui ont assuré sa visibilité et sa réussite, lui permettant de devenir l'un des principaux fabricants mondiaux de smartphones, HTC pourrait aussi être tenté de disposer de son propre OS mobile.

Car depuis quelque temps, le fabricant joue la différenciation par l'interface Sense et les services préinstallés. C'est une première étape importante, qui permet d'apporter de la valeur ajoutée mais qui a ses limites en matière d'intégration.


Jusqu'à quel point se différencier ?

Gérer son propre OS permet à la fois d'approfondir cet aspect et d'anticiper des technologies mobiles à venir en les ajoutant précocement pour là encore se démarquer de la concurrence. HTC jouant beaucoup sur cette notion d'avant-garde ( le fabricant est crédité de plusieurs premières mondiales en matière d'intégration de technologies mobiles ), cela pourrait constituer un avantage.

Et Cher Wang, présidente du conseil d'administration de HTC, semble avoir confirmé que l'acquisition d'un OS mobile était une option envisageable, tout en écartant toute idée d'urgence. Elle a souligné que la possibilité de racheter WebOS avait fait l'objet de discussions chez le fabricant mais que la décision ne sera pas prise juste parce que l'occasion se présente.

HTC se sent déjà suffisamment solide par rapport à ses capacités d'apporter cette différenciation via sa surcouche, sans avoir besoin de gérer complètement un OS mobile, ce qui constitue une opération lourde.

A noter que durant les jours qui ont précédé l'annonce du rachat de Palm et de sa plate-forme WebOS par le groupe HP en avril 2010, le nom de HTC avait été évoqué comme un repreneur potentiel, avec déjà comme argument de pouvoir disposer de son propre OS.

Source : Focus Taiwan