Le ciel est tombé sur la tête du groupe Huawei (même si ce dernier avait vu venir l'orage) la semaine dernière avec sa mise sur liste noire à la suite du décret signé par le président des Etats-Unis Donald Trump.

Les entreprises américaines (et au-delà) ont alors rapidement suspendu leurs relations commerciales et coopérations avec la firme chinoise et ses filiales, créant un choc dans l'industrie mobile.

Huawei logo Huawei ne peut en principe plus avoir accès à la licence Android et aux services mobiles de Google, voit les collaborations avec ARM suspendues perd plusieurs fournisseurs, tandis que les politiques envoient des piques sur le danger que représenterait la firme chinoise pour les communications.

Et pourtant, il est déjà question d'intégrer Huawei dans un accord commercial avec la Chine qui mettrait fin à la guerre commerciale entre les USA et la Chine. Donald Trump en a fait la déclaration lors d'une conférence de presse, tout en soufflant le chaud et le froid et en affirmant que "Huawei est quelque chose de très dangereux".

La technique Trump est connue : paralyser par les menaces et se montrer plus conciliant ensuite, au risque (assumé) de se contredire. Le gouvernement US n'a  pas ménagé ses efforts pour présenter ces derniers mois Huawei comme un véritable danger dont il faudrait rester à distance...mais se dit maintenant prêt à l'intégrer dans l'équation de résolution du conflit commercial avec la Chine.

Donald Trump n'a cependant rien dit des conditions et du périmètre qui pourraient être redonnés à Huawei. Faux espoir entretenu pour obtenir des concessions ou réelle volonté de conciliation ?

Source : BBC