Le mode de transport Hyperloop vise à permettre le déplacement de passagers et de fret à plus de 1000 km/h grâce à un système de tubes faiblement pressurisés et les premiers essais de ce type de déplacement du futur devraient intervenir dès cette année.
Plusieurs entreprises sont en lice pour convaincre les investisseurs à coups de plans d'étude chiffrés et de promesses économiques, en attendant les premières démonstrations concrètes. Les sociétés Hyperloop Transportation Technologies (qui va installer un centre de R&D en France, à Toulouse) et Hyperloop One sont parmi les plus avancées dans le projet Hyperloop.
Il faudra toutefois peut-être compter avec un nouvel acteur. Baptisée Arrivo, la startup installée à Los Angeles vise elle aussi à démocratiser le système de transport rapide et elle ne surgit pas de nulle part puisqu'elle est fondée par Brogan Bambrogan, qui fut le cofondateur de Hyperloop One avant de quitter l'entreprise sur fond de brouille judiciaire.
Les autres cofondateurs d'Arrivo sont d'ailleurs d'anciens salariés de sociétés comme Hyperloop One, SpaceX et Aecom (spécialisée dans la logistique et la construction) et l'enteprise affirme disposer déjà d'un soutien financier.
Le nouvel acteur n'a pas encore beaucoup détaillé ses projets mais il devrait se concentrer dans un premier temps sur des lignes Hyperloop destinées au fret, plus simples à mettre en place que du transport de passagers, avec un démarrage d'activité d'ici environ trois ans, dans la lignée de ses concurrents, avec des projets envisagés aux Etats-Unis mais aussi à l'international.
