D’après le Wall Street Journal, qui évoque des sources proches du dossier, IBM aurait accepté que le code source de ses logiciels soit partiellement étudié en amont de leur lancement en Chine. Même si aucun logiciel n’a été désigné, les regards se tournent évidemment vers la plate-forme de Cloud Bluemix que le géant américain doit introduire très prochainement dans le pays. Les autorités locales ont besoin de garanties suite aux révélations d’Edward Snowden concernant l'espionnage de masse, surtout dans le cadre de solutions proposées aux entreprises publiques et institutions.

Suite à la publication de cette information, IBM n’a pas tardé à réagir dans une lettre adressée à l’agence de presse Reuters, indiquant que la pratique n’est pas nouvelle. Il déclare avoir déjà dû montrer patte blanche devant d’autres pays et ne pas être le seul dans ce cas, citant Microsoft et son système d’exploitation Windows. Le groupe américain assure toutefois que ces études sont réalisées dans une enceinte confinée sans communication possible avec l’extérieur pour éviter d’éventuelles fuites. Il affirme enfin qu’aucune donnée de client ou backdoor n’est donnée.

Source : Reuters