Le groupe Iliad, détenteur des opérateurs Free et Free Mobile, s'est lancé dans une tentative de rachat de l'opérateur mobile T-Mobile US, déjà convoité par Sprint, en proposant d'en prendre le contrôle majoritaire pour 15 milliards de dollars.

Iliad logo  La proposition n'a pas été retenue par la maison-mère de T-Mobile US, Deutsche Telekom, mais la porte reste ouverte pour faire une nouvelle offre. Et selon le New York Post, c'est du côté d'au moins deux grands groupes high-tech américains qu'Iliad chercherait des soutiens.

Les discussions seraient en cours mais sans qu'un accord ne soit encore trouvé pour épauler l'entreprise française. Le nom des groupes américains intéressés n'est pas connu mais les observateurs spéculent sur la possibilité que Microsoft et Google en fassent partie.

Logo T-Mobile  Google est largement vu comme pouvant trouver là un moyen de contrôler un opérateur mobile, à défaut d'en devenir un lui-même. Le groupe a montré à plusieurs reprises son intérêt pour les réseaux mobiles, le contrôle de cet élément et des infrastructures servant les intérêts d'Android.

La firme de Mountain View propose déjà aux Etats-Unis des offres en fibre optique (Google Fiber) et travaille sur des réseaux sans fil pour lesquels les antennes terrestres sont remplacées par des ballons en haute atmosphère pour assurer un déploiement rapide et avec une large couverture.

L'accès aux fréquences de T-Mobile pourrait poursuivre ces stratégies de déploiements de réseaux IP. Microsoft, ou même Apple, pourraient quant à eux utiliser ces mêmes fréquences mobiles comme un moyen de riposte ou de pression face aux majors US du câble.

Source : New York Post