Le numéro 1 mondial des semi-conducteurs vient de solder un contentieux avec le fournisseur de puces graphiques NVIVIA. Il en coûtera à Intel la somme totale de 1,5 milliard de dollars qui sera versée au cours de ses cinq prochaines années. Cette somme rondelette permettra à Intel d'utiliser la technologie NVIDIA dans le cadre d'un accord de licence croisé.

" Cet accord met un terme aux poursuites judiciaires entre les groupes, préserve l'entente sur les brevets et fournit des protections qui permettent de continuer à concevoir des produits en toute liberté ", a déclaré le responsable juridique d'Intel, Doug Melamed.

Logo nVIDIA Pro Pour le PDG de NVIDIA, Jen-Hsun Huang, cet accord marque " une nouvelle ère " pour sa société. Néanmoins, l'accord ne concerne pas pour NVIDIA des produits à technologie x86 d'Intel. NVIDIA ne pourra donc pas concevoir des chipsets compatibles x86. Ce n'est apparemment pas un problème puisque Jen-Hsun Huang a tenu à rappeler que NVIDIA n'avait pas l'intention d'élaborer des chipsets pour des processeurs Intel.

En février 2009, Intel avait assigné NVIDIA, ne lui reconnaissant pas le droit d'utiliser sa plate-forme Nehalem. Un mois plus tard, NVIDIA avait porté plainte contre Intel pour rupture de contrat de licence, estimant qu'un accord en place depuis 2004 était suffisant. Une dispute qui n'a plus lieu d'être avec l'intention affichée par NVIDIA. Le nouvel accord exclut de toute façon de manière explicite pour NVIDIA les familles de processeurs Intel au nom de code Nehalem, Westmere et Sandy Bridge.

NVIDIA semble désormais vouloir se concentrer sur les processeurs ARM.