Le président russe Vladimir Poutine a signé le 30 juillet un projet de loi qui bannit des technologies susceptibles de permettre aux internautes d'accéder à du contenu en ligne interdit en Russie. Dans le viseur : VPN, proxy et des outils d'anonymisation comme Tor.

L'entrée en vigueur est prévue pour le 1er novembre 2017 sous l'égide de l'autorité russe de régulation des télécoms Roskomnadzor. Elle est déjà connue pour tenir à jour une liste noire de sites à bloquer, et ordonner le cas échéant le concours des opérateurs.

Le propos officiel n'est pas d'imposer de nouvelles restrictions aux internautes russes, mais de " bloquer l'accès à des contenus illégaux. " Pour Amnesty International, c'est plutôt un nouveau coup dur porté à la liberté d'Internet en Russie.

En Chine, Apple a supprimé de son App Store des applications VPN. Lors de la présentation des résultats trimestriels du groupe, Tim Cook, le patron d'Apple, a regretté ces suppressions mais a justifié n'avoir pas d'autre choix que se conformer à la législation des pays. Même en perte de vitesse, la Chine demeure une région stratégique pour Apple.

À l'origine des révélations sur des programmes américains de surveillance d'Internet, le lanceur d'alerte Edward Snowden a estimé qu'en Chine, Russie ou ailleurs, ce n'est " pas une régulation mais une violation des droits de l'homme. "