La tentative a finalement eu lieu plus tôt que ne l'avait laissé entendre la semaine dernière le président iranien Hassan Rohani. C'est toutefois un échec pour l'Iran.

Si le lancement de la fusée transportant uniquement le satellite Payam a réussi, cela n'a pas été le cas pour sa mise en orbite. Pour la troisième et dernière phase du lancement, la " vitesse nécessaire " n'aurait pas été atteinte quand le satellite s'est détaché de la fusée.

Pas plus de détails pour le moment sur les raisons de cet échec. Conçu par l'Université de Technologie Amirkabir de Téhéran, Payam devait être placé sur orbite terrestre basse pendant une durée d'au moins deux ans afin de prendre des images haute résolution et recueillir des informations sur l'environnement en Iran.

Le secrétaire d'État des États-Unis avait appelé l'Iran à renoncer à ses tirs de fusées, faisant allusion à une résolution du Conseil de sécurité de l'ONU pour ne pas mener d'activité en rapport avec des missiles balistiques pouvant transporter des armes nucléaires.

L'Iran avait répondu en soulignant un programme aérospatial pacifique, et sans aucun aspect militaire. L'Iran doit toujours lancé un deuxième satellite scientifique Doosti. L'échec avec Payam pourrait retarder ce lancement.