Selon une information de L'Express, le ministère des Armées en France œuvre pour supprimer la présence de solutions de sécurité de Kaspersky Lab de ses infrastructures. L'éditeur russe ne serait en outre plus dans les bonnes grâces dans divers appels d'offres.

L'Express ajoute qu'après une " mise en garde des services de renseignement ", l'armée française pencherait du côté du britannique Sophos et du nippon Trend Micro pour remplacer les solutions du russe Kaspersky Lab.

Cela rappelle évidement la décision des États-Unis sur fond de crainte de cyberespionnage russe. Toutefois, la décision française aurait été prise avant celle américaine. Elle ne serait pas tant liée à une crainte de cyberespionnage russe, mais plutôt pour éviter des risques de " sabotage informatique " en n'accordant pas " une place prépondérante à un antivirus en particulier. "

Toute ceci n'est pas très clair, mais c'est un coup dur pour l'image de Kaspersky Lab, alors que l'éditeur jouit d'une réputation de qualité.

Suite au bannissement américain dans les agences fédérales, Kaspersky Lab avait déclaré être une société privée se conformant aux normes strictes de l'industrie, et non soumise à une législation russe pouvant la contraindre à travailler avec les renseignements russes.