Imposé dans certains états américains et plus globalement adoptés de bon coeur par les fabricants et les éditeurs d'OS Mobiles, le kill switch est présenté comme un argument de vente pour les utilisateurs, avec des effets que l'on constate désormais sur le recensement des vols de ce type d'appareil.

HTC smartphone Android MWC 02  Ces dispositifs permettent ainsi aux utilisateurs qui auraient perdu leur smartphone ou tablette ou qui se le seraient fait dérober, de verrouiller son utilisation à distance, voire d'en effacer l'intégralité du contenu, ou encore de le géolocaliser sur une carte. Certains systèmes permettent même de réaliser des prises de vues régulières et de les partager à son propriétaire ou encore d'enregistrer le son, ou de réaliser de la vidéo et même d'envoyer des messages au voleur pour tenter de le raisonner.

IT World rapporte ainsi que les vols de mobiles ont diminué de 27 % à San Francisco entre 2013 et 2014 ( -40 % sur les iPhones). Un recul de 16 % est constaté à New-York sur la même période, tandis qu'à Londres également, la baisse des vols est au rendez-vous avec -40 % de larcins.

Aux USA, l'association CTIA a dressé une liste des actions que doit pouvoir réaliser l'antivol intégré dans un smartphone, allant du verrouillage pour en bloquer l'utilisation frauduleuse à la sécurisation des données stockées, le tout, en permettant au propriétaire d'inverser le processus lorsqu'il récupère son bien.

En France, rien n'impose actuellement aux fabricants ou éditeurs d'intégrer ces modules de sécurité. Ils sont toutefois proposés par la plupart des marques, et des solutions logicielles tierces sont disponibles dans la majorité des cas.

Source : ITWorld