Le retrait du projet Larrabee ne pouvait pas laisser longtemps indifférente la concurrence. C’est donc AMD qui a réagi le premier par la voix de Dave Erskine, responsable des relations publiques de la division graphique.

D’après lui l’approche d’Intel d’intégrer une partie graphique dans un CPU (processeur d'ordinateur) et d'achever la convergence CPU/GPU, était intéressante mais elle conduisait droit dans une impasse. En effet à l’opposé du Fusion d’AMD, qui combine un processeur central et une unité graphique dans une seule puce, le Larrabee d’Intel était censé être plus proche d’un CPGPU, avec à la fois des capacités graphiques et de calcul, dans une optique x86.

Cette approche était trop préjudiciable à la philosophie générale de conception d’un GPU. On peut difficilement en concevoir un si l’on adopte une approche trop centrée sur les CPU qui utilisent eux des cœurs x86.

AMD saisi donc l’opportunité de la publicité négative faite autour du Larrabee d'Intel pour expliquer sa philosophie générale sur la question et mettre en avant qu’elle est la seule firme capable de proposer à la fois des CPU et des GPU. Concernant l'actualité immédiate de Fusion, si le projet a connu lui aussi des retards depuis son annonce, AMD tient à préciser que ceux-ci sont surtout liés aux changements de finesse de gravure. Fusion devrait donc toujours voir le jour en 2011 dans une gravure de 32nm.

Source : Tom's hardware