Des applications payantes le marché a rapidement évolué avec les applications gratuites dont le financement est désormais assuré par la publicité ou les achats intégrés.

Et parmi ces achats intégrés, une tendance affiche une forte croissance, celle des loot boxes. Qu'il s'agisse de proposer à la vente des coffres contenant des bonus au hasard ou des améliorations dont les statistiques sont générées aléatoirement, ce côté aléatoire pose désormais de plus en plus de problèmes aux plateformes et aux autorités.

Ainsi, si les promesses sont systématiquement attirantes, la réalité l'est beaucoup moins dans la majorité des cas. Les éditeurs promettent ainsi des gains potentiels souvent élevés (devise du jeu, objets puissants...) pour vendre ces loot box quelques euros. Mais dans les faits, le côté aléatoire ne garantit rien au joueur...

Apple souhaite prévenir les abus et annonce quelques changements dans ses règles aux développeurs. Désormais, il faudra que les applications indiquent clairement quelles sont les probabilités d'obtention de chaque objet, et ce, avant l'achat des loot boxes.

Clairement, les joueurs pourront ainsi se faire une meilleure idée du taux de loot de leur coffre à butin et se rendre compte que les gros lots mis en avant ont très peu de chance de tomber...

Cette tendance des "pochettes surprises" virtuelles est largement adoptée par les éditeurs parce qu'elle se veut particulièrement rentable. Du côté des joueurs, on flirte toutefois souvent avec les abus et l'arnaque, ce qui inquiète les autorités de plusieurs pays comme la Belgique, le Royaume-Uni, les USA et même la France. La dimension financière intégrée au jeu de hasard revient à introduire un jeu payant de loterie au sein d'un jeu vidéo, et dans ce cas, les jeux sont soumis aux règlementations de l'ARJEL qui gère les jeux d'argent, avec une restriction des accès aux plus de 18 ans...