La NASA avait déjà mis en avant les intérêts considérables des imprimantes 3D, les présentant comme des chaînes de productions rassemblées en une unité unique et mobile.
Softkill Design a déjà travaillé avec quelques designers et architectes à l'élaboration de projets de construction, et c'est vers les imprimantes 3D que se tourne actuellement Gilles Retsin, le directeur de la firme.
Les imprimantes 3D pourraient être prochainement employées pour fabriquer des réceptacles et moules dans lesquels il suffirait de couler du béton pour obtenir autant de pièces nécessaires à la construction d'un bâtiment. A la façon d'un Puzzle, il ne nécessiterait plus qu'à assembler toutes les pièces pour obtenir une maison.
Gilles Retsin ajoute également un point capital de ce type de fabrication: " Vous n'aurez pas besoin de boulons, de vis ni de poste de soudure sur le site de construction. Imaginez des connexions de type velcro ou
La Protohouse 2.0 est déjà la révision d'un prototype proposé il y a quelques mois, et propose une architecture " fibreuse" sortie tout droit d'un univers de science-fiction. En outre, les composants utilisés s'orientent vers du bioplastique, et si son cout de fabrication n'a pas encore été dévoilé, Softkill Design a déjà annoncé qu'à matériaux, temps et logistique équivalente, la Protohouse 2.0 se présentait comme un projet financièrement viable et ultra compétitif.