Le dirigeant de Ford Motors, Alan Mulally, a rapidement fait partie des noms circulant au titre de candidats potentiels pour le poste de CEO du groupe Microsoft, après l'annonce du départ prochain de Steve Ballmer. Il a été régulièrement cité comme l'un des souhaits du comité spécial mis en place pour trouver celui ou celle qui doit porter le destin du groupe de Redmond ces prochaines années, à un moment de fragilisation du fait du ralentissement des ventes de PC et de l'essor des produits mobiles.

Microsoft-logo  Alan Mulally n'est pas issu du secteur high-tech mais sa connaissance de la gestion des grands groupes et de leur réorganisation en situation de crise ont pu en faire un candidat privilégié. Les indices selon lesquels ce dernier ne souhaitait pourtant pas quitter la tête de Ford Motors n'ont cependant pas manqué durant toute la fin de l'année 2013.

L'affirmation par Edsel Ford, arrière-petit fils d'Henry Ford, du maintien d'Alan Mulally au sein du groupe au moins jusqu'à fin 2014 a plombé le cours de Microsoft mais n'a malgré tout pas complètement fait taire les spéculations.

Alan Mulally a donc de nouveau réexpliqué lui-même à l'Associated Press ce qui avait déjà été affirmé : "je voudrais mettre un terme à la spéculation autour de Microsoft parce que je n'ai aucun projet de faire autre chose que de m'occuper de Ford", ce qu'a confirmé également un porte-parole du groupe.

Microsoft ne pourra pas non plus compter sur Steve Mollenkopf, numéro deux de Qualcomm, en passe de devenir le nouveau patron du géant spécialiste des puces mobiles, ce qui a été annoncé dès que de nouvelles rumeurs ont fait émerger son nom.

Source : Bloomberg