Microsoft a adopté une politique ultra agressive lors du déploiement de Windows 10. Il faut dire qu'après un Windows 8 et 8.1 boudé par les utilisateurs, Microsoft souhaitait récupérer ses utilisateurs coute que coute. Et c'est au prix de techniques largement critiquées que Microsoft a opéré la bascule d'une partie de son parc d'utilisateurs vers la dernière version en date de son OS.

Windows 10

Et même sous Windows 10, la pression sur les utilisateurs est maintenue avec quelques tentatives désespérées d'imposer les services maison de la marque, ou encore la plus critiquée tendance à imposer les mises à jour aux utilisateurs, même quand cela entraine des bugs conséquents forçant à un arrêt du déploiement et le retour à une version précédente.

C'est pour ce dernier point que Microsoft était poursuivie en justice un peu partout dans le monde par plusieurs utilisateurs. Plusieurs plaintes ont été déposées pour les mises à jour forcées sans consentement des utilisateurs et l'une d'entre elles vient de déboucher sur une condamnation.

En Finlande, la Commission des litiges de consommation a ainsi condamné Microsoft à indemniser un utilisateur reconnu comme victime de dommages entrainés par la mise à jour de Windows 10 en 2016. Le plaignant demandait une indemnisation de 3000 euros, son ordinateur étant tombé en panne suite à l'échec de la mise à jour forcée par Microsoft. La Commission a tranché en sa faveur pour une indemnisation à hauteur de 1100 euros.

Ce n'est pas la première condamnation de Microsoft au sujet des mises à jour forcées de Windows 10, cela n'empêche pas la marque de poursuivre dans ce sens, indiquant que cela fait de toute façon parti des CGU acceptées par les utilisateurs lors de l'achat ou de la bascule vers Windows 10 et que cela se fait de toute façon pour des raisons techniques et de sécurité.