La quête du dirigeant de Microsoft a finalement pris fin cette semaine, après plusieurs mois d'approche de multiples candidats, dont les plus en vue ont décliné la proposition. Et c'est finalement un candidat interne qui est choisi et dont le nom avait circulé assez tôt dans le flot des rumeurs : Satya Nadella, le responsable des activités cloud du groupe et vétéran au sein de la société.
Et, peut-être sous la pression des actionnaires, le président du conseil d'administration, Bill Gates, quittera son poste et sera remplacé comme prévu par John Thompson, ex-CEO de Symantec. Le fondeur du groupe ne conservera qu'un rôle de membre du conseil et de soutien au nouveau CEO en matière de technologie et de produits.
Bon nombre d'observateurs et d'actionnaires s'inquiétaient du maintien de Gates et de Ballmer dans les circuits décisionnels, au risque de brider l'action du nouveau dirigeant. Avec ses 4% de présence au capital de Microsoft, Bill Gates reste un acteur influent au sein du groupe mais Satya Nadella aura les mains libres pour prendre toutes les décisions qu'il jugera nécessaires.
Dans le même temps, ce rôle de conseiller redonnera de la visibilité au fondateur au sein du groupe, tout en laissant continuer de s'occuper activement de la Fondation Bill & Melinda Gates.