Bruno Maisonnier, le patron d'Aldebaran l'a annoncé officiellement : " Karotz et ses utilisateurs ont marqué l'histoire des objets connectés, ils en ont ouvert la voie. Nous sommes arrivés à la fin de cette belle histoire pour Karotz qui cède sa place à des produits plus adaptés à notre époque."

Nabaztag  Le Nabaztag était lancé en 2005 par la société Violet, une société prometteuse qui était alors dirigée par Rafi Haladjian, le créateur de l'un des tout premiers FAI français et de l'opérateu Ozone. De bonnes bases pour proposer un des premiers objets connectés au monde : un module prenant la forme d'un lapin équipé d'oreilles mobiles, d'un haut-parleur, et d'un jeu de lumière dans le ventre.

Son principe ? Le Nabaztag se connecté au réseau sans-fil, il propose de lire les mails, de donner des cours de bourse, 

 annonce la météo, lance des blagues, récite des poésies, chante, bouge ses oreilles...

Le second modèle proposera une synthèse vocale plus évoluée, et la possibilité de lancer des commandes vocales. Violet est rachetée en 2009 par Mindscape, qui changera alors le nom de Nabaztag pour Karotz et lui greffera quelques fonctionnalités supplémentaires : batterie, processeur plus puissant, et caméra.

Mais tout ne se passe pas comme prévu, les applis ayant été remplacées par une sélection de Mindscape se révèlent peu intéressantes, la synthèse vocale modifiée elle aussi déçoit...Finalement, le lapin est sauvé par Aldebaran en 2011, lorsque la société rachète le robot... Du moins temporairement puisque la société n'aura pas véritablement pris la peine de redresser la barre, très active, la firme a d'autres projets beaucoup plus ambitieux : Nao ou Pepper.

Actuellement, les fans espèrent que le module passera dans l'Open source, mais Aldebaran reste évasif " Nous y réfléchissons et étudions surtout les actions à mettre en oeuvre pour que cela fonctionne. Sans investissement de notre part, l'Open Source ne serait pas viable."