À l'heure actuelle, les interventions chirurgicales s'effectuent par des humains. Or, les avancées technologiques tendent à se pencher sur l'utilisation de systèmes automatisés tels que des robots afin de gagner en précision sur les interventions difficiles.

Dans ce même esprit, une nouvelle étude menée au sein du laboratoire du Département des Matériaux et Interfaces de l'Institut Weizmann a débouché sur la création d'un véritable nano-chirurgien.

Concrètement, il s'agit d'un détecteur génétique qui se compose d'un circuit ADN à trois gènes. Ce dispositif, appelé « intégrateur bi-promoteur » est conçu pour détecter les cellules cancéreuses d'un patient, dans l'optique de les détruire avec une grande précision.

Ce procédé est également doté d'une forme d'intelligence artificielle, puisqu'il différencie efficacement les types de cellules, pré-malignes ou en évolution. Ainsi, les décisions sont prises automatiquement afin d'effectuer le traitement le plus optimal possible.

Le projet est encore au stade d'étude, mais l'objectif est de pouvoir utiliser à l'avenir le dispositif sur de vrais patients. Actuellement prévu pour traiter le cancer, ce nano-chirurgien pourrait être décliné à d'autres usages médicaux.