Mis en place en 2018 par le gouvernement et avec les opérateurs en échange d'un assouplissement pour la réattribution des fréquences, le New Deal mobile mobilise plusieurs milliards d'euros d'investissement. Contre la fracture numérique territoriale, il a un objectif de généralisation de la 4G sur l'ensemble du réseau mobile.

Un dispositif de couverture ciblée concerne des zones identifiées par les collectivités territoriales qui sont à équiper en priorité. En fonction de cette expertise, le gouvernement prend des arrêtés avec l'obligation pour les opérateurs de construire les équipements dans un délai maximal de deux ans.

Depuis l'été 2018, 11 arrêtés avec l'identification de 2 986 sites ont été publiés au Journal officiel. Deux nouveaux arrêtés sont venus s'ajouter le 21 décembre 2021 et le 16 février 2022. Ils portent sur le déploiement de 608 nouveaux sites 4G en zone rurale.

antenne-mobile

Pour les fameuses zones blanches

Bouygues Telecom, Free Mobile, Orange et SFR devront donc fournir une couverture 4G avec ces 608 sites au plus tard dans 24 mois. Dans le cadre du New Deal mobile et depuis son lancement, ce sont pour le moment 1 227 sites qui ont été mis en service.

" À chaque nouveau pylône mis en service, c'est la vie quotidienne de Françaises et de Français qui change. Alors que le numérique est plus que jamais essentiel pour échanger, travailler ou encore s'informer et se divertir, l'État ne relâche pas son engagement pour améliorer, chaque jour, la couverture mobile ", a déclaré Cédric O, le secrétaire d'État chargé de la Transition numérique.

Le gouvernement rappelle que chaque opérateur a l'obligation de déployer 5 000 nouveaux sites mobiles d'ici 2026, avec 600 à 800 sites par an, et en construisant de nouveaux pylônes dans les zones identifiées. L'autorité des télécoms Arcep veille au grain.