"Ces dernières années ces programmes, conjugués avec d’autres informations, ont protégé les États-Unis et nos alliés de menaces terroristes à travers le globe, et ont permis d’éviter des actes de terrorisme à 50 reprises depuis le 11 septembre 2001", voici ce qu’a rapporté le général Keith Alexander devant le congrès.
La semaine dernière, une déclassification d’une partie des rapports établissait que les programmes de surveillance menés par la NSA et le FBI avaient également permis de déjouer une attaque prévue dans le métro de New York ainsi qu’un complot visant l’explosion d’une bombe dans journal Danois qui avait publié des illustrations du prophète Mahomet.
Depuis le déballage médiatique d’Edward Snowden concernant les diverses opérations de surveillance des communications (dont PRISM), les compagnies qui fournissent ces informations au gouvernement ressentent le besoin de se justifier.
Il semblerait que face à la controverse, le gouvernement cherche lui-même actuellement à calmer le jeu, ou à trouver le bouc émissaire idéal pour faire à nouveau passer l’affaire sous silence.
Pas certain que cette grande opération transparence améliore la situation. C’est ici l’un des outils majeurs de la lutte anti terrorisme et de la sécurité intérieure qui s’expose au grand jour. Reste à savoir s’il ne sera désormais pas plus complexe pour les agences de surveiller les menaces par ces voies traditionnelles maintenant qu’elles ont été mises sous le feu des projecteurs.