Tout en se tournant vers l'architecture ARM pour de futurs supercalculateurs exascale, le groupe Nvidia démontre la flexibilité de ses solutions d'accélération GPU pour intelligence artificielle en annonçant l'arrivée du puissant supercalculateur DGX SuperPOD.

D'une puissance de traitement de 9,4 petaflops, il se positionne comme le 22ème supercalculateur le plus puissant au monde mais n'a demandé que trois semaines de mise en place, contre 6 à 9 mois pour des supercalcultateurs d'architecture standard à base de serveurs.

Il a pour base 96 systèmes Nvidia DGX-2H intégrant chacun 16 accélérateurs Nvidia Tesla V100 (soit 1536 Tesla V100 pour l'ensemble du système) et interconnectés par les technologies de Mellanox, avec l'avantage d'un design modulaire.

Nvidia DGX SuperPOD

Le but premier de DGX SuperPOD sera d'entraîner les réseaux neuronaux profonds des intelligences artificielles des futures voitures autonomes du marché. Avec 1 To de données générées chaque jour par chaque véhicule et un suivi sur plusieurs années, ce sont des quantités gigantesques de données qui doivent être traitées et analysées pour réduire les faiblesses potentielles de l'intelligence artificielle sur certains scénarios et ré-entraîner les réseaux neuronaux afin de les rendre plus performants.

Nvidia met en avant sa capacité de traitement, avec l'exemple de l'entraînement du réseau neuronal ResNet-50 en moins de 2 minutes quand il fallait 25 jours en 2015 lors de sa mise en service avec traitement sur un GPU Nvidia K80.

DGX SuperPOD est aussi beaucoup moins encombrant que des supercalculateurs de puissance similaire construits à partir de milliers de serveurs, fait encore valoir Nvidia, et peut être adapté en fonction des besoins des clients.