Si Oculus était un des projets précurseurs du domaine de la réalité virtuelle et a proposé le premier un casque prometteur dans le domaine, la firme aura sans doute trop perdu de temps dans ses phases de test pour s'installer comme leader d'un marché à l'époque inexploitée.

Oculus Rift

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Entre temps, HTC a dégainé son Vive presque sorti de nulle part, avec davantage de fonctionnalités : contrôleurs spécifiques, plus de capteurs, caméra embarquée... Et il semblerait que si la plateforme de HTC est plus chère que celle d'Oculus, elle se vend toutefois deux fois mieux.

C'est ce que rapporte le patron d'Epic Games, qui confirme que HTC vend deux fois plus de casques qu'Oculus. L'explication est simple : les deux casques n'ont pas opté pour une stratégie commerciale identique. Oculus a ainsi fait le pari d'un store dédié et se veut ainsi plus largement fermé aux applications et jeux.

Si Oculus a fait ce choix, c'est sans aucun doute là une stratégie imposée par Facebook, propriétaire de la marque, qui souhaite contrôler les logiciels et les contenus diffusés sur le casque dans le but éventuel d'arriver à monétiser le parc de joueurs dans un avenir proche. Mais dans les faits, cet aspect trop cloisonné et contraignant implique un impact négatif sur les ventes.

Toujours selon Tim Sweeney, l'Oculus Rift n'aura aucune chance sur le marché tel qu'il s'annonce tant qu'il restera aussi fermé : aucun éditeur ne prendra le risque de développer des titres à gros budgets sur une plateforme dont le parc d'utilisateur est aussi limité tant par le manque d'équipement que par le cloisonnement des plateformes.