Opel se lance ainsi dans le véhicule électrique et rejoint les quelques initiatives des constructeurs les plus populaires. Comme avec la Zoe chez Renault ou la Leak chez Nissan, le modèle proposé par le constructeur allemand est une citadine.

Logique de miser sur la citadine, puisque le segment est idéal pour la technologie électrique : peu de kilomètres à réaliser chaque jour et souci écologique de plus en plus important dans les grandes villes polluées qui instaurent des vignettes pour réguler la circulation des véhicules en fonction de leur niveau d'émissions de gaz à effet de serre.

AMpera-E

Annoncée au Mondial de l'automobile de Paris l'année dernière, l'Ampera-A se dévoile un peu plus, et Opel annonce ainsi l'autonomie attendue avec une charge complète. On parle donc de 520 km, ce qui est particulièrement intéressant compte tenu de ce qui est proposé sur le marché. Cette autonomie devrait répondre à une grande partie des automobilistes ayant un usage standard de leur véhicule.

Reste que l'homologation des 520 km a été réalisée selon le NEDC (Nouveau cycle européen de conduite) qui est vivement critiqué pour son éloignement avec les usages courants. Ce n'est qu'en septembre que sera imposée l'homologation WLTP plus précise et proche de ce que l'utilisateur final est à même d'attendre en conditions réelles. Opel a pris les devants et annonce donc une autre valeur : 380 km d'autonomie selon le WLTP, ce qui reste confortable pour un véhicule de ce type.

Ampera E1

L'Ampera-E est équipée de batteries de 60 kWh, 30 minutes de recharge suffisant à récupérer 150 km d'autonomie. Le prix d'entrée du véhicule est annoncé à 33 000 €, ce qui reste encore un peu cher pour un véhicule de cette gamme, et positionne le véhicule d'Opel en concurrence avec la Tesla Model 3.