Pour appuyer l'émergence du "bon haut débit" de 2020, en attendant le très haut débit promis par le plan France THD, les opérateurs sont incités à accélérer le déploiement de leurs réseaux 4G.

Ces derniers ne sont pas opposés à une accélération du calendrier mais ils attendent des contreparties, comme par exemple la prolongation des licences d'utilisation des fréquences mobiles, leur permettant de redéployer leurs ressources vers l'investissement dans les réseaux plutôt que dans le processus d'enchères.

Selon le journal La Tribune, cette piste est certes envisagée mais elle ne fait pas les affaires de l'Etat qui n'entend pas renoncer si facilement à des redevances de plusieurs milliards d'euros, même pour décaler le calendrier du processus d'attribution.

Les opérateurs ont lâché 6,3 milliards d'euros pour obtenir le droit d'exploiter les fréquences 2,6 GHz, 800 MHz et 700 MHz ces dernières années, quand d'autres Etats européens, comme l'Allemagne, n'en ont obtenu qu'environ 5 milliards d'euros.

L'Etat aurait donc du mal à accepter l'idée de se passer de cette ressource, faisant traîner les négociations au point que certains opérateurs commencent à suggérer que les négociations pourraient ne pas aboutir.

De quoi mettre la pression sur le gouvernement qui s'est engagé sur ce terrain de l'accès au haut débit et qui espère toujours trouver un terrain d'entente d'ici Noël.

Source : La Tribune