L'opérateur historique doit-il être coupé en deux pour séparer ses activités de gestionnaire / créateur d'infrastructures et celles consacrées aux services afin d'éviter la constitution d'un monopole dans la fibre optique ?

L'Aota (association des opérateurs télécom alternatifs) a saisi l'Autorité de la concurrence pour obtenir son avis sur ce sujet.

Elle considère que ses membres (des opérateurs télécom régionaux) ne peuvent concurrencer les propositions commerciales d'Orange si l'opérateur pilote à la fois les infrastructures et les services et demande une séparation de deux activités, ou au moins des remèdes leur permettant de continuer à exister, rapporte L'Express.

La problématique, déjà posée ces dernières années mais toujours écartée, revient sur le tapis alors que d'autres opérateurs en Europe sont soumis à de semblables incitations à séparer réseaux et services.

Jusqu'à présent, l'Arcep, régulateur français du secteur des télécommunications, a plutôt opposé au scénario d'une séparation celui d'un cadre imposant une ouverture à la concurrence, qui ne semble donc plus suffisant aux acteurs de l'Aota.

Source : L'Express