Lancée en septembre 2016, la sonde spatiale OSIRIS-REx - Origins Spectral Interpretation Resource Identification Security Regolith Explorer - de la Nasa est en orbite autour de l'astéroïde primitif Bennu depuis le 31 décembre dernier.

Dans le cadre de sa mission, la sonde doit recueillir des échantillons en surface grâce à un bras télescopique. Ce prélèvement de 60 g à 2 kg de régolithe ne s'effectuera qu'en 2020 et le retour sur Terre des échantillons est programmé pour septembre 2023.

Selon l'agence spatiale américaine, les plans pour cette opération de Touch-and-Go (avec un simple contact de quelques secondes) doivent être ajustés. Initialement, il était prévu de viser une zone plane avec un rayon de 25 m. Or, il s'avère que le terrain à la surface de l'astéroïde de 490 m de diamètre est plus accidenté qu'attendu.

Bennu-surface
Sur la base des images prises, il s'avère impossible de trouver une zone plane de la taille souhaitée sur Bennu. La sonde spatiale va donc devoir manœuvrer de manière encore plus précise lors de sa future descente pour toucher l'astéroïde et viser un site beaucoup plus petit pour les échantillons.

Cela complique évidemment largement la tâche, d'autant plus que le maintien en orbite avec la puissance gravitationnelle de Bennu - de seulement cinq millionième celle de la Terre - n'est déjà pas chose aisée. Un défi qui devra donc être relevé.

Bennu-ejection-particules
En attendant, les scientifiques s'étonnent de la découverte de l'éjection de particules de matière par Bennu (de sa surface), ce qui n'avait jamais été observé avec un astéroïde et fait penser au comportement d'une comète.