Ainsi, la nouvelle petite Ouya, animé par un processeur Nvidia Tegra 3 devrait fonctionner plus rapidement et de façon largement plus performante que les autres dispositifs. Un argument mis en avant pour la vente de la console, mais qui pourrait se révéler bien plus qu'une simple déclaration à but promotionnel.

nvidia-tegra-3  En effet, si l'on savait déjà que la console opérait sous Tegra 3, et qu'on pouvait supposer que le fait qu'elle soit alimentée de façon constante permette à la plateforme de toujours opérer en mode performance ( contrairement aux smartphones et tablettes), ce que l'on ne savait pas , c'est que Nvidia était très largement impliqué dans le projet.

Ainsi, c'est une équipe entière d'ingénieurs de Nvidia qui est mise à la disposition de la Ouya pour participer à l'optimisation de la console et de sa plateforme graphique et processeur intégrée.

Julie Uhrman a ainsi déclaré que bien qu'opérant sous l'OS mobile de Google, l'équipe derrière la Ouya n'aura finalement " pas beaucoup travaillé avec Google ", mettant en contraste un partenariat largement plus développé avec Nvidia.

Pour Nvidia, il s'agit d'une opportunité unique d'optimiser au maximum sa plateforme, mais également de développer les titres proposés sur sa plateforme TegraZone, tout en permettant à la société de démontrer les capacités de sa plateforme, en vue du développement de divers partenariats concernant sa plateforme Tegra 4.

Dans les deux cas, ce sont les joueurs qui sortiront grands gagnants de ce partenariat. Un peu plus tôt ce mois, nous apprenions que le processus de validation des titres destinés à la console serait accéléré, permettant éventuellement à la Ouya de bénéficier d'exclusivités temporaires. Plus que quelques mois à attendre pour se faire une idée concrète du potentiel de la console, mais également du potentiel réel donc de la plateforme Tegra 3.