Dans le dernier classement Top500 des supercalculateurs les plus puissants au monde, le premier représentant français est le Pangea III du groupe pétrolier Total. Avec une puissance de calcul de 17,6 pétaflops (17,6 millions de milliards d'opérations par seconde), il occupe la 11e place du classement.

Sa performance de pointe est de 25 pétaflops. Il s'appuie sur des processeurs Power9 d'IBM à 3,45 GHz avec chacun 18 cœurs (un total de 291 000 cœurs), des GPU Volta GV100 de Nvidia et dispose de 289 000 Go de RAM.

Installé à Pau dans les Pyrénées-Atlantiques, le système Pangea III a bondi dans le classement Top500. En novembre 2018, il y occupait une 34e place. Il s'impose en outre comme le premier calculateur au monde à visée industrielle.

Parmi ses applications, Total souligne trois domaines en particulier. L'imagerie sismique pour l'exploration, le développement et modèles de production, la valorisation et sélection des actifs.

Le groupe explique par exemple que la puissance de calcul permet d'obtenir " des images de meilleure résolution pour localiser les hydrocarbures dans le sous-sol de manière plus fiable. "

Tout cela peut paraître bien éloigné de la prise de conscience actuelle concernant le changement climatique… mais Pangea III est en tout cas moins énergivore avec une consommation électrique par pétaflops qui a été divisée par 11 (1,5 MW).