Après le retrait d'une première plainte contre Amazon (Amazon Web Services), le réseau social de microblogging américain Parler insiste et engage une nouvelle procédure en justice dans le cadre d'une plainte déposée auprès d'un tribunal de l'État de Washington aux États-Unis.

Parler accuse - entre autres - Amazon de rupture de contrat et se dit (Reuters) une victime des " efforts d'Amazon pour détruire une entreprise technologique en plein essor par une conduite trompeuse, diffamatoire, anticoncurrentielle et de mauvaise foi. "

Sur la question d'une rupture de contrat, Parler cite une disposition qui donne 30 jours aux clients d'Amazon Web Services pour remédier à toute violation matérielle du contrat avant l'arrêt du service fourni.

Dans une réaction obtenue par The Verge, Amazon estime les accusations sans fondement et ajoute : " Il est clair qu'il y avait un contenu important sur Parler qui encourageait et incitait à la violence contre les autres, ce qui est une violation de nos conditions de service. […] Parler n'a pas pu ou n'a pas voulu identifier et retirer rapidement ce contenu, ce qui, associé à une augmentation de ce type de contenu violent dangereux, a conduit à notre suspension. "

Après les événements du 6 janvier au Capitole

En janvier dernier et à la suite des événements violents au Capitole à Washington, Amazon a évincé Parler de sa plateforme d'hébergement web (Amazon Web Services). Apple et Google ont également banni l'application Parler de leur boutique d'applications pour iOS et Android.

parler

Parler se présente comme la " première plateforme mondiale de liberté d'expression " et a notamment attiré un certain nombre de conservateurs américains, utilisateurs d'extrême droite et complotistes. Avec la coupure par Amazon, Parler assure avoir perdu des " dizaines de millions d'utilisateurs et des centaines de millions de dollars en revenus publicitaires annuels. " Elle est intervenue alors qu'une levée de fonds était proche.

Le réseau social a fait son retour en ligne avec depuis le 24 février un fournisseur de services d'hébergement identifié en tant que Skysilk (basé à Los Angeles) à la place d'Amazon.