Pas de picoprojecteurs dans les smartphones avant 2013

Utiliser un module de projection embarqué pour contourner la limitation des ( de moins en moins ) petits écrans des gadgets électroniques, c'est l'idée de base des picoprojecteurs embarqués. Les premiers téléphones portables à en être équipés ont fait leur apparition en 2008 / 2009 et l'année suivante a permis à quelques grands noms de dévoiler quelques modèles en téléphonie mobile ( Samsung, LG Electronics, RIM ) et autres ( Nikon, General Electronics ).

Ces modules permettent d'afficher en grande taille ce qui restait encore limité à des écrans de 3 à 4". Avec la montée en puissance des processeurs mobiles, capables de décoder de la vidéo HD, ces modules peuvent apporter un complément de mobilité.

Mais si les analystes s'attendent à un succès de cette fonctionnalité à moyen terme, ces premiers produits ne sont encore là que comme démonstrateurs technologiques, leurs fabricants ne s'attendant pas à en écouler beaucoup.


Encore trop cher
Une adoption plus large des picoprojecteurs embarqués n'est pas attendue avant 2013, plusieurs contraintes technologiques devant être résolues avant, ce qui laisse le champ libre aux picoprojecteurs autonomes, de la taille d'un jeu de cartes et dotés de leur propre batterie.

Le coût du module, encore supérieur à 50 dollars l'unité, reste une sérieuse barrière à son intégration dans des produits mobiles ou nomades mais d'autres points doivent être améliorés, notamment la consommation d'énergie, la luminosité et la qualité d'image.

Les fabricants y travaillent, comme Texas Instruments qui réduit chaque année un peu plus les dimensions de ses modules Pico DLP tout en optimisant leurs caractéristiques. Mais le marché n'est pas encore prêt et s'il devrait s'écouler un million de produits divers dotés d'un picoprojecteur en 2011, les choses évolueront tandis que les modules n'atteindront pas un prix proches de 20 dollars au maximum, ce qui devrait demander encore quelques années.