Avec le soutien du CNC (Centre national du cinéma et de l'image animée) et du ministère de la Culture, Google a signé un accord avec l'ALPA (Association de Lutte contre la Piraterie Audiovisuelle) pour une " protection renforcée des droits audiovisuels en ligne. "

Dans le cadre de cet accord, YouTube - propriété de Google - va mettre à la disposition de l'ALPA son outil Content ID. Il permet aux titulaires de droits d'auteur d'identifier et gérer les droits de diffusion de leurs contenus. Content ID retrouve les vidéos contenant tout ou partie d'une œuvre protégée via une correspondance avec des fichiers de référence.

La SACD (Société des Auteurs et Compositeurs Dramatiques) souligne en particulier que l'ALPA va pouvoir " appliquer directement les règles 'bloquer' ou 'suivre' pour toute œuvre mise en ligne sans l'autorisation des ayants droit. "

L'accord porte également sur un soutien financier de Google à l'association anti-piratage, et un accompagnement d'ayants droit avec des formations. " Je suis ravi d'allier nos forces avec l'ALPA au service d'une ambition commune : lutter contre le piratage en ligne ", a déclaré Carlo d'Asaro Biondo, vice-président EMEA de Google en charge des partenariats stratégiques.

Pas pour l'audiovisuel mais pour l'industrie de la musique, l'IFPI vient tout juste de pointer du doigt le moteur de recherche Google pour permettre à des internautes de trouver des fichiers illicites de musique...

Dans un entretien accordé aux Échos, Françoise Nyssen, la ministre française de la Culture, déclare que " le piratage est massif et évolutif, c'est un fléau. […] Il faut davantage lutter contre les pratiques ou les sites contrefaisants, développer encore l'offre légale et faire de la pédagogie sur le piratage dès le plus jeune âge. "

On croirait presque reconnaître l'approche Hadopi.